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- Il fut laboureur et défricheur.
Le recensement nominatif de Port-Royal en Acadie de 1686 décrit ainsi le ménage de Jacques Leblanc et de Catherine Hébert : Jacques Leblanc, 35 ans, Catherine Hébert, 23 ans, Jean, 12 ans, Marguerite, 11 ans, Jacques, 9 ans, Marie, 6 ans, Anne, 5 ans, Catherine, 3 ans, Pierre, 2 ans, René, 1 mois. 3 fusils, 6 arpans en labour, 25 bestes à cornes, 30 moutons, 15 cochons.
Il a comme voisins immédiats le frère et les parents de son épouse.
De 1704 à 1710, en compagnie de son frère cadet Pierre, Jacques prend une part active dans la défense de Port-Royal pour contrer les attaques incessantes des Bostonnais. En juillet 1712, le baron de Saint-Castin, à la tête de 42 Abénaquis auxquels se sont joints plusieurs miliciens acadiens dont Jacques Leblanc, s'avance discrètement sur Port-Royal, le long de la rivière Dauphin (Annapolis River), sans que les Anglais soupçonnent leur présence. À une vingtaine de kilomètres à l'est de Port-Royal, près d'un pont enjambant une petite rivière, ils surprennent 80 Anglais qui patrouillent dans la campagne afin de parer à toute tentative de soulèvement; un violent combat s'engage au cours duquel 30 soldats anglais sont tués et les autres faits prisonniers. À la suite de cette victoire, deux cents Acadiens se joignent à Saint-Castin et vont mettre le siège devant Port-Royal. Mais les renforts envoyés de Québec au secours des Acadiens hésitent et font par le fait même échouer cette tentative de reprendre Port-Royal.
Au recensement de 1714, un an après que l'Acadie eut été cédée à l'Angleterre, on retrouve Jacques établi dans le bassin des Mines (Grand Pré) à Rivière-aux-Habitants en compagnie de ses fils mariés. Ses frères René, André et Antoine demeurent à Grand Pré.
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