Notes |
- Un breton, de la paroisse de Plougenver, France, qui arrive en Acadie à l'âge de 11 ans, comme protégé de l'Abbé Manach. Ce dernier se chargea de son instruction à Québec. En 1763, il était refugié aux Iles St-Pierre et Miquelon. Pionnier de Cocagne, s'y établit vers 1765. Selon mes trouvailles sur Internet, serait né à Morlaix, Bretagne.
- Homme assez remarquable de son époque à cause de son intelligence et de sa formation, Joseph Guéguen est né à Morlaix, en Bretagne (aujourd'hui dans le département de Finistère), le 2 mai 1741, fils de Jacques Guéguen et d'Anne Hamonez. Du côté de sa mère, il était parent de l'abbé Jean-Louis LeLoutre, avec qui il est venu en Acadie à la fin d'avril 1753. Destiné d'abord à la prêtrise, Joseph dut abandonner sa vocatio n religieuse à cause d'une blessure. Il se maria, à la baie des Ouines (Baie-Ste-Anne), durant l'été de 1760, à Anne Arsenault, fille de François Arsenault et d'Anne Bourgeois. Par la suite, ils ont été emprisonnés au fort Beauséjour.
En 1765, ils passèrent à Miquelon, pour revenir en 1767 s'établir à Cocagne. Après la mort d'Anne Arsenault, survenue vers 1770, Joseph contracta un mariage assez malheureux avec Marie Caissie, fille de Joseph Caissie et de Marie-Josèphe Lapierre, et
veuve de Pierre Lambourt. Après le décès de Marie en novembre 1807, Joseph convola en troisièmes noces, à Cocagne, le 19 février 1808, avec Anne Surette, fille de Joseph Surette et d'Isabelle Babineau, et veuve de Casimir Melanson. Joseph Guéguen est décédé à Cocagne le 28 février 1825.
Source: Université de Moncton
- Joseph Goguen est venu en Acadie à l'âge de onze ans en tant que protégé du père Manach qui a pris en charge son éducation. Un jour, le jeune Goguen monta à bord d'une goélette à Green-Bay pour se rendre à l'île Saint-Jean (I.-P.-E._) quand un homme du nom de Pierre LeBlanc lui prit le pistolet Goguen, ce qui fut fait pour le punir. pour ne pas y avoir fait attention, car le pistolet partit à demi armé d'une balle dans la main gauche de Joseph Goguen, l'accident changea forcément la vie du jeune homme qui, dirait-on dans ce cas, était destiné au sacerdoce. Il revint ensuite à Québec où il étudia les mathématiques avancées et la navigation, et il fut retrouvé plusieurs années plus tard à Saint-Pierre-et-Miquelon, où il épousa Anne Arsenault en septembre 1760. Certains enfants naquirent de ce mariage à Saint-Pierre-et-Miquelon. Pierre.
Une liste des prisonniers de guerre acadiens du fort Beauséjour datée du 24 août 1763 porte le nom de Joseph Goguen, son épouse et ses enfants. En mai 1765, Joseph Goguen était à Halifax, du moins temporairement. C'est vers 1767 que les premières colonies s'installèrent à Cocagne.
Quelque temps après son arrivée, Joseph Goguen a perdu sa femme; et après six semaines de veuvage, il se remaria vers 1772 avec Marie Caissie. (Ces notes biographiques ont été reconstituées à l'aide de «L'histoire de la paroisse Saint-Pierre de Cocagne» par le père D.F. Léger, d'autres sources: documents d'identification de Placide Gaudet et D'A.-E Daigle).
Les courageuses venues à Cocagne pour la première fois avec Joseph Goguen étaient: François Arsenault (père de la première épouse de Goguen), Paul Hébert et Jean (appelé Jeannotte) Bourg.
Les premières revendications territoriales attribuées aux Acadiens après la ruée sur la Grande Terre sont datées du 21 octobre 1772; et ce sont les colons de Cocagne qui les ont. Dans le volume 15 des revendications des terres de la couronne, à Halifax, on trouve en 1772 des terres à Joseph Goguen à Port Cocagne: lot numéro 1 situé au nord de la propriété de Thomas Allen (un lieutenant de la marine anglaise) composé de 675 acres de terrain élevé et 33 acres de marais dans la baie de Bouctouche. Dans le travail du père Léger, de nombreux détails intéressants ont émergé sur le rôle important joué par Joseph Goguen dans les débuts de l'histoire de Cocagne. Ce sont surtout les notes de Placide Gaudet et d'Auguste Daigle qui sont responsables de la reconstitution de ces faits historiques.
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