- BUJOLD
EmilienJ.
Jour du décès
18 mai 2012
Ville
Mont-Royal, QC
À Domicile, est décédé le 18 mai, 2012, à l'âge de 91 ans, Monsieur Emilien J. Bujold, époux de Feu Pauline Malo.
Décès le : 2012-05-18
Parution : 2012-05-23
Paru dans : Cyberpresse - La Presse, Montréal, QC
BUJOLD, Emilien 1921-2012 Paisiblement à Montréal, le 18 mai 2012 est décédé monsieur Emilien Bujold, architecte, membre de l'Institut Royal d'architecture du Canada et de l'O.A.Q. Tendre époux de Pauline Malo (décédée en 2003), il laisse dans le deuil ses filles bien-aimées Josseline, Claudine et Marie-Christine, son gendre Guy Léonard, son frère René, ses soeurs Simonne, Germaine et Yvette ainsi que des beaux-frères et belles soeurs, neveux et nièces et plusieurs amis. Architecte réputé depuis 1946, ses nombreuses réalisations architecturales se retrouvent partout au Québec. Il a également oeuvré à titre d'architecte principal pour la région du Québec au ministère des Travaux Publics, Canada, entre autre chose sur le comité d'intégration des oeuvres d'arts. Parmi les marques de reconnaissance qui lui ont été offertes, mentionnons le prix Maurice Cullen (1942) et la médaille de l'Insitut Royal d'architecture (1946) qui lui avait valu le prix de France. Il était de plus un aquarelliste et un violoniste hors pair. Père adoré, toute sa vie il a fait preuve d'une inépuisable générosité et d'un grand optimisme, mettant au premier plan ses valeurs familiales. Exposé le jeudi 24 mai 2012 de 14 h à 17 h et de 19 h à 21 h ainsi que le vendredi 25 mai dès 8 h au Complexe funéraire 1255, Beaumont, Ville Mont-Royal www.urgelbourgie Un service en sa mémoire aura lieu le vendredi 25 mai 2012 à 10h., en l'église St-Joseph-de-Mont-Royal, 1620, boul. Laird, Ville Mont-Royal. Vos marques de sympathie peuvent se traduire par des dons sous forme de messe, à son intention.
- Émilien Bujold, architecte
in Articles Historiques par Martin Bergevin
ÉMILIEN BUJOLD, architecte et aquarelliste, naît le 19 février 1921 à Saint-Charles de Caplan, au cœur de la Baie-des-Chaleurs. Il est le fils de Joseph-Émile Bujold et de dame Marguerite Pelletier. Émilien Bujold épouse Pauline Malo, fille de Urgel Malo et de Clara Chartier, le 27 août 1946 à Montréal. De cette union naissent trois filles : Josseline, Claudine et Marie-Christine.
Originaire de la Gaspésie, la famille Bujold s’établit à Montréal en 1923 – pour le travail – alors que le patriarche Joseph-Émile se voit confier la surintendance du chantier de construction du bâtiment central de l’Université de Montréal. Émilien est alors âgé de 2 ans. Lorsque le jeune homme atteint l’âge scolaire, il fait ses études auprès des Clercs de Saint-Viateur avant de poursuivre son cursus au Collège de l’Assomption. Bon élève, les études universitaires sont à sa portée. Ainsi, en 1940, il s’inscrit à la Faculté d’Architecture de l’Université de Montréal où il obtient son diplôme en 1945.
Durant ses études, Émilien œuvre comme apprenti architecte chez Louis Nicolas, à Saint-Jérôme, puis aux côtés de Lucien Parent pour le compte du Bureau des architectes de l’Oratoire Saint-Joseph, en 1944-1945. On lui confie notamment les dessins et les croquis du pourtour du tombeau du frère André, ainsi que les plans de la crypte. Par la suite, il rejoint le bureau de Roland Dumais avec qui il pratiquera durant quelques années.
À partir de 1949, l’architecte Bujold débute sa pratique privée à Montréal. C’est l’époque de l’après-guerre et des grands ensembles résidentiels dédiés aux vétérans et aux jeunes familles. Il réalise alors une multitude de résidences et participe à la conception de nombreux centres domiciliaires, dont Cloverdale Park (1200 logements) et Marlborough Courts (200 maisons). Sa carrière est florissante et sa renommée dépasse largement les limites de la grande métropole.
Ainsi, durant les décennies 1950-1960, en marge de ses opérations à Montréal, Émilien s’associe à l’architecte Paul Labranche, de Drummondville, avec qui il réalise plusieurs projets d’envergure dans la région. On lui doit notamment la conception de l’École secondaire Jean-Raimbault, l’École des Arts et Métiers (aujourd’hui Centre de formation professionnelle Paul-Rousseau), l’École des infirmières de l’Hôpital Sainte-Croix (Pavillon d’Youville), l’Église catholique de l’Immaculée-Conception, l’usine de la Foster Refrigerators et l’usine de la St Francis Converters. En 1971, Émilien obtient un poste d’architecte aux Travaux publics du Canada, succursale de Montréal ; un poste qu’il occupe jusqu’à sa retraite. Durant cette période, il agit à titre de gestionnaire de projet pour le pénitencier fédéral de Drummondville (Établissement Drummond), qui ouvre ses portes en 1984.
En 1990, après une carrière bien remplie, Émilien se retire chez lui, à Ville Mont-Royal, et produit de nombreuses et magnifiques aquarelles, dont celles de sa somptueuse résidence sise sur l’Avenue Stanstead, acquise en 1968. Émilien Bujold s’éteint à Montréal, le 18 mai 2012. En 2017, la succession lègue à la Société d’histoire de Drummond les archives professionnelles de l’architecte, qui rappellent sa mémoire de même que l’importance de ses travaux, et plus particulièrement les éléments du patrimoine bâti de Drummondville qui porte son empreinte.
Visuel : Portrait de l’architecte Émilien Bujold, Montréal, vers 1950. Photographe inconnu.
Source : Société d’histoire de Drummond, Fonds Émilien Bujold, architecte ; P286
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Notes |
- il fut architecte
- BUJOLD, ÉMILIEN 1921-2012
Fonds Émilien Bujold. - 1935-1946 - 0,28 mètres de documents textuels et autres documents.
Notice biographique:
Né à Saint-Charles-de-Caplan en Gaspésie en 1921, Émilien Bujold arrive à l'âge de 2 ans à Montréal où son père est nommé surintendant pour la construction du bâtiment central de l'Université de Montréal. Après des études chez les Clercs de Saint-Viateur ainsi qu'au Collège de l'Assomption, il étudie de 1939 à 1945 à la section d'Architecture de l'École des Beaux-Arts de Montréal. Durant cette période, il devient le président de la Section d’Architecture. Il décroche chaque année plusieurs premiers prix puis finalement la Médaille de bronze de l'Institut Royal d'Architecture du Canada. Il reçoit aussi une bourse pour étudier à l'École des Beaux-Arts de Paris mais la désorganisation consécutive à la guerre en France ne lui permettra pas de réaliser ce projet. Il rencontre Pauline Malo, étudiante à l'École des Beaux-Arts, qu'il épouse en 1946. Elle contribue ensuite à certains de ses projets d'architecture en y intégrant des éléments de décoration intérieure et elle participe à la création de son cabinet d'architecte. Ils auront trois enfants.
Sa carrière débute au bureau de l'architecte Lucien Parent, auquel il a été présenté par Ernest Cormier, un ami de son père. Il travaille avec ce dernier au chantier de l'Oratoire Saint-Joseph vers 1944 et 1945, d'abord durant ses études en architecture et par la suite comme architecte. Après cette première expérience, il rejoint l'équipe du bureau de l'architecte Roland Dumais. En 1949, il amorce sa pratique privée à Montréal. La réalisation de résidences dans le contexte du développement domiciliaire de l'après-guerre constitue alors une part importante de ses travaux. Il collabore entre autres avec la Société Centrale d'Hypothèques et de Logement au projet Malborough Courts à Ville St Laurent. Par la suite, il travaille en association avec Paul La Branche (dit aussi Labranche), un architecte installé à Drummondville. Pendant une vingtaine d'années, il conçoit les plans et supervise une équipe de jeunes architectes alors que Paul La Branche obtient les contrats et assure la gestion des projets. Ils réalisent alors, au centre du Québec plusieurs églises, presbytères, édifices commerciaux, écoles, centres de santé ou administratifs. Dans toutes ses réalisations, il favorise les artistes et collabore avec eux: Jordi Bonet, Claude Vermette, Robert Lapalme et autres.
Vers la fin des années 60, il continue sa pratique seul. Il réalise alors les plans pour plusieurs écoles et résidences. Il travaille aussi à transformer le Noviciat des Pères Ste Croix en Centre de traitement pour les alcooliques Domrémy (CEGEP Gérald Godin). Il s’associe avec les architectes Blain et Beaudoin pour la réalisation de l’École secondaire Henri-Bourassa à Montréal-Nord. En 1971, il obtient un poste d'architecte principal pour Travaux Publics Canada, donne des conférences à travers le Canada et devient par la suite gestionnaire de projets importants dont l'intégration des oeuvres d'art pour les édifices gouvernementaux. Il demeure à cet emploi jusqu'en 1990, date de sa retraite. Durant les années suivantes, il produit de nombreuses aquarelles. Passionné pour la conservation du patrimoine architectural de Montréal, il obtient en 2005 un prix de l'Opération Patrimoine Architectural de la Ville de Montréal ainsi que le grand prix de la Maison Coup de Coeur de l'Île de Montréal pour sa résidence. Il décède en mai 2012.
(Source : Informations provenant de la famille)
Portée et contenu:
Le fonds d'Émilien Bujold témoigne principalement des études de l'architecte québécois.
Plus spécifiquement, le fonds contient des notes de cours dactylographiées, le diplôme d'architecte d'Émilien Bujold, de la correspondance, des photographies prises par Émilien Bujold durant les cours d'architecture à l'École des Beaux-Arts de Montréal ou encore des photographies de travaux universitaires, des dessins d'architecte (dont certains réalisés à l'aquarelle) et un projet de fin d'études, soit un dessin d'architecture de très grand format (aussi appellé ''Charette'') d'un projet de cathédrale.
Source du titre composé propre:
Titre basé sur le créateur du fonds.
Collation:
Le fonds contient 28 cm de documents textuels. - 31 photographies en noir et blanc. - des aquarelles couleur. - 1 mosaïque noir et blanc.
Source immédiate d'acquisition:
Don de Mmes Claudine et Josseline Bujold.
Instrument de recherche:
Description sommaire et provisoire.
Documents connexes:
Fonds P286 Émilien J. Bujold architecte 1945-1991, Société d’histoire de Drummond.
Originaux et copies
2018-03-19 FCM
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