| Notes |
- à Chateauneuf, France, 1759-62;
à Saint-Servan, France, 1762-1772;
en Poitou, France, 1773-1775;
dans le troisième convoi de Châtellerault à Nantes, France, décembre 1775;
sur la liste des Acadiens à Nantes, sept. 1784, appelé Pierre GAUTREAU, avec femme et 2 filles sans nom; a navigué à LA sur La Bergère, 53 ans [sic], chef de famille; reçu de l'espagnol à l'arrivée 1 chacun de hache, petite hache, pelle et couperet à viande, et 2 houes;
dans le recensement de Valenzuéla, 1788, sur la rive gauche avec sa fille Adélaide Il avait 2 houes; au recensement de Valenzuéla, 1788, rive gauche, dénommée Pierre GAUTREAUT, 58 ans, avec sa femme Marie 45 ans, sa fille Adélaïde 13 ans, 6 arpents, 20 qts. maïs, 1 bétail à cornes, 2 chevaux, 5 porcs
- Pierre et Marie-Louise ont survécu à la traversée, elle malgré sa grossesse. Un fils est né probablement à Saint-Malo en mars 1759, deux mois après leur arrivée au port breton, mais il est décédé quelques mois plus tard.
Pierre, fils travaillait comme ouvrier agricole et charpentier près de sa famille à Châteauneuf. Entre 1761 et 1772, Marie-Louise a donné à Pierre, fils huit autres enfants, quatre filles et quatre fils de plus. La plupart d'entre eux sont morts jeunes, cinq à Châteauneuf et à Saint-Servan-sur-Mer, et deux au début des années 1770 lorsque la famille faisait partie de l'entreprise de colonisation en Poitou, où leur dixième enfant, une fille, était né à Châtellerault en juillet 1774.
En décembre 1775, après deux ans d'efforts, Pierre, Marie-Louise, quatre de leurs enfants, deux fils et deux filles, et la mère veuve de Marie-Louise, se retirent avec d'autres Acadiens du Poitou dans la Vienne et la Loire au port de Nantes, où ils vivaient du mieux qu'ils pouvaient grâce aux bourses du gouvernement et n'importe quel travail ils pouvaient trouver. Leur onzième et dernier enfant, une autre fille, est né à la paroisse Saint-Jacques de Nantes en c1778, mais décède à 22 mois en novembre 1780.
Au début des années 1780, le gouvernement espagnol offre aux Acadiens de France la possibilité d'une nouvelle vie dans la lointaine Louisiane. Marie-Louise Duplessis et son mari Pierre Gautrot ont accepté de le prendre, mais un seul de leurs 11 enfants les a accompagnés dans la colonie espagnole. Trois de leurs enfants plus âgés, âgés de 20, 18 et 13 ans en 1785, s'ils vivaient encore, n'ont pas accompagné leur famille en Louisiane.
Marie-Louise Duplessis et son mari Pierre Gautrot ont fait le voyage en Louisiane au printemps et en été 1785 à bord du Bergère, le deuxième des sept navires de France.
Seule leur fille Marguerite-Adélaïde Gautrot, appelée Adélaïde, 9 ans, les accompagnait; tous leurs autres enfants avaient été enterrés en France ou avaient choisi de rester.
Marie-Louise et sa famille ont suivi leurs compagnons de voyage vers le haut Bayou Lafourche. Elle et Pierre, fils n'y ont plus d'enfants.
La fille Adélaïde a épousé François, fils, fils du créole français François Friou et sa femme acadienne Susanne Robichaux, à Lafourche en février 1792.
Marie-Louise est décédée à la paroisse de l'Assomption en janvier 1808, à l'âge de 68 ans.
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